le Malvaisien 2013


EDITO

Chères amies lectrices et chers amis lecteurs,
nous vous présentons « Le Malvaisien » nouvelle formule ! Nous l'avons conçu dans le but de mieux vous informer sur la vie de votre village. Dans ce monde en perpétuel changement, notre souhait est que cette édition printanière soit comme un « rayon de soleil »
qui dynamise votre commune et vous donne envie de vous rassembler, de participer à nos manifestations. Qu'il crée plus de synergie entre les associations, les commerces et l'ensemble de celles et ceux qui font la vie de Mauves.
Tous les employés communaux (secrétaires, agents d'entretien, employés du Pôle scolaire....) ont à coeur de participer à votre bien-être quotidien et d'apporter les services nécessaires à chacune et chacun d'entre vous. Ils font en sorte que la commune et ses abords soient attractifs, veillent à son entretien comme à son embellissement.
N'oublions pas les différentes associations malvaisiennes que je tiens à remercier sincèrement pour leur action et leur investissement dans la vie de notre commune. Pour rédiger ce nouveau journal et qu'il soit un lien entre nous tous, Laurence de Calan, journaliste écrivain voisine de Mauves et présidente de notre association Gymnastique et Loisirs, a rencontré plusieurs de ces acteurs locaux et de nos habitants. Car, pour que l'on continue d'avoir envie de vivre et de s'installer à Mauves, nous avons besoin de vous toutes et tous.
Bonne lecture !
Marie-Claude Soubien, Maire.


Mauves, village fleuri.

Le 17 avril dernier, en présence de Marie-Claude Soubien et des agents communaux Mickaël et Emmanuel, Mauves recevait à Alençon un « Prix d'Arrondissement » au Concours 2012 des Villes et Villages Fleuris de l'Orne. Depuis 2010, lacommune participe à cet évènement organisé par le Conseil Général et le Comité Départemental du Tourisme. Madame le maire et ses deux agents ont ensuite participé à un atelier sur le thème « Aménagement durable d'un massif ». Un deuxième atelier est prévu le 19 juin prochain puis en septembre sur le thème « Fleurissement estival des espaces publics ».


Épicerie cherche épicier !

La même année en 2008, fermaient le point poste et la dernière épicerie de Mauves. « Nous avons aussitôt demandé la création d'une agence postale avec indemnité de la Poste, explique Marie-Claude Soubien. A la demande de monsieur le Sous-Préfet pour raison de sécurité elle devait être centrale, voisine de la Mairie, ce qui a nécessité de déménager le cabinet infirmier. Et rendre autant de services qu'une poste classique aux habitants de Mauves et des alentours. Judith Cren, agent territorial, y travaille même en complément pour la Mairie (gestion d'état-civil, bilans, cantine....). Notre agence est ouverte à des heures plus tardives que bien des postes... » Pour répondre à une forte demande de la population malvaisienne comme environnante, de nombreuses communes ne disposant plus d'aucun commerce de proximité, le Conseil Municipal a ensuite décidé d'ouvrir un nouveau commerce multi services offrant épicerie, produits régionaux, primeurs et produits frais, journaux, cordonnerie, carterie, tabac, cartes de pêche, dépôt de gaz et de pressing, retrait de vente par correspondance.... Une enseigne spécialisée fut contactée afin d'élaborer un projet viable, les conseillers municipaux visitèrent plusieurs commerces de ce genre. En toute indépendance financière, en février 2011 la commune faisait l'acquisition d'un immeuble pouvant offrir 85 m2 pour le commerce avec une réserve et 60m2 pour le logement au-dessus avec séjour, cuisine et deux chambres et finançait sa rénovation par des entreprises locales. La réception des finitions de travaux a eu lieu le 19 avril dernier. Restait à trouver qui allait tenir avec sérieux ce commerce mais, par les temps qui courent, cela ne se trouve pas sous le sabot d'un cheval !
« Dès le départ, nous avons commencé à chercher. Ce type de projet est long à mettre en oeuvre. Il a fallu monter les dossiers de subventions, contacter une société de recrutements pour les petits commerces de Basse-Normandie. Optimiste au départ, celle-ci ne nous a finalement plus envoyé les gérants espérés.
Le marché avait changé, les banques étaient devenues frileuses... Nous avons pensé à une épicerie associative, nous sommes allés à la rencontre de commerçants comme à Thiron-Gardais fin 2011 mais cela n'a pas marché... » Au total, une vingtaine de personnes ont été reçues. Entre les rêveurs, les fragiles et surtout ceux qui n'obtiennent pas leur financement, personne ne fit l'affaire. « Dès qu'on parle finances, il n'y a plus personne, déplore Marie-Claude Soubien qui a passé nombre de soirées à tester la fiabilité des prétendants. On les reçoit, on les écoute puis ils ne prennent même pas la peine de nous rappeler, c'est nous qui devons les relancer ! La caution pose souvent
problème, nous avons besoin de garanties sûres vis-à-vis des contribuables. Les impayés sont fréquents. » Les futurs commerçants devront signer un bail commercial de neuf ans. Avec si possible des horaires suffisamment larges pour répondre aux besoins de tous. Depuis deux semaines, une annonce est diffusée sur le site d'emplois Demain TV. On croise les doigts...


Ça coule de source...

Le réseau d'eau communal de Mauves fut inauguré en 1953. D'abord avec l'eau de sa source puis, plus tard, avec une eau de très bonne qualité pompée à la source de la Guérolière à Comblot. En 1975, fut créé le Syndicat intercommunal comprenant Mauves, Corbon et Saint Ouen de la Cour. Désormais, en accord avec la Mairie, c'est le SMAEP (Syndicat Mixte d'Alimentation d'Eau Potable) du Haut Perche regroupant 30 communes qui assurera la gestion de l'eau de Mauves. La décision préfectorale entrera en vigueur le 1er janvier 2014. Jusqu'à cette date, Claude Lainé reste donc président du Syndicat d'eau. Les factures d'eau ne seront plus émises par la Mairie mais par le SMAEP du Haut Perche dont le siège est à Mortagne. L'eau restera pompée à La Guérolière au château d'eau de la route de Comblot qui alimente principalement Mauves, Corbon, Saint Ouen de la Cour et Eperrais, avec le relais
du Chêne Vert vers Saint Ouen de la Cour et le plus petit des Bergeries à L'Aunay. Les analyses continueront d'être réalisées tous les mois par un laboratoire d'Alençon. Régulièrement, celles-ci ont montré la qualité stable de l'eau à Mauves. Les nitrates, par exemple, restent en dessous de 25 mg par litre, une limite très satisfaisante. Ce remaniement aura-t-il un impact sur le coût de l'eau ? Sans doute mais qui se fera par étapes sur plusieurs années jusqu'à s'aligner sur l'ensemble des tarifs de la région. Il y a malgré tout un bon côté à ce changement. Avant, le syndicat dépendant de la collectivité ne faisait pas de bénéfices et devait prévoir ses frais. Une plus grosse structure pourra désormais financer les travaux devenus indispensables tels que les canalisations de la partie haute du bourg à revoir, celles situées en campagne, les fuites du château d'eau... Quant à l'assainissement, si subsiste sa compétence via le Syndicat Mixte d'Assainissement de Mauves et Corbon dépendant de la CdC, Saint Ouen de la Cour ayant intégré la CdC de Bellême, il est possible que Mauves-Corbon, sans la gestion de l'eau, soit lui aussi appelé à disparaître et à rejoindre la CdC de Mortagne.
SMAEP du Haut Perche, 8 rue du Tribunal 61400 Mortagne-au-Perche. Tél. 08 99 51 95 62.Photo L. de Calan


L'Huisne, belle de Mauves...

Mauves se love dans un méandre du cours de l'Huisne. Importante pour le bourg d'un point de vue géographique, la rivière venue de La Perrière l'est aussi pour la pêche. La qualité de l'eau de cette rivière de plaine calcaire, calme, productive en espèces végétales et animales, à la faune et la flore très diversifiée, s'était hélas dégradée dans les années soixante-dix. Les berges n'étaient plus entretenues, les exploitants agricoles avaient leurs champs à traiter, les bêtes pataugeaient dans l'eau.... Cours d'eau et voirie dépendant de la CdC. « Après quarante ans d'abandon, cela commence à s'améliorer grâce à un programme de restauration et à la prise de conscience du monde agricole, explique Emmanuel Plessis, technicien « rivières » au Syndicat Intercommunal du Val d'Huisne, chargé des 160kms de l'Huisne et de la Sarthe et de leurs affluents. » Une étude diagnostic du cours d'eau hydro morphologie, entretien, qualité... - dont Mauves fait partie a été initiée afin de déterminer les travaux qui seront réalisés de 2014 à 2019. Ils seront financés à 50% par l'Agence de l'Eau Loire-Bretagne, la Région, le Département plus les collectivités
pour 20%. D'ores et déjà, un bureau d'études spécialisé arpente les rivières avec Emmanuel, observe la stabilité des berges, les piétinements et déjections d'animaux. Des aménagements sont décidés à l'aide de lices en bois afin que ceux-ci n'aillent à la rivière que pour y boire... « Un cours d'eau est un milieu vivant, rappelle Emmanuel, il est normal qu'il bouge mais quand l'érosion est trop forte, on le redessine à l'aide de matières végétales selon trois techniques qui seront utilisées dans le secteur de Mauves en fonction des besoins : le tressage avec géotextile qui s'intègre à la nature au fil du temps, les peignes à sédiments en branches horizontales et le fascinage qui consiste à placer des fagots de branches derrière des piquets. Nous avons eu beaucoup de pluie cet hiver. Le lit majeur de l'Huisne a débordé jusqu'à deux cent mètres dans les prairies. La rivière a divagué, transporté des sédiments, cela l'équilibre mais provoque aussi ruissellements du haut des collines et érosion des sols. Elle récolte ce qui se passe dans tout le bassin... Il faut également replanter les haies disparues. Aujourd'hui, les exploitants agricoles sont conscients de l'intérêt pour eux et leurs bêtes que l'eau soit meilleure. Nous leur proposons des solutions et avançons ensemble. Un autre élément positif est que la filière bois revient, les gens se chauffant à nouveau au bois. »Indicateur essentiel de qualité : le poisson. La disparition de la truite Fario (salmonidée) est un problème, on ne devrait pas avoir à en remettre. Dans l'Huisne, se plaisent l'ombre commun, le chabot, la lamproie de Planer, l'écrevisse à pattes blanches hélas en déclin, excellent indicateur. « Nous ne tuons pas les poissons, nous les endormons afin de les compter et de prélever leurs écailles avant et après travaux. Les insectes aquatiques nous en disent aussi beaucoup, ainsi les éclosions de mouches de mai éphémères dont sont friands les poissons. D'après les indices biologiques, on peut estimer la qualité de l'eau » Il ne faut bien sûr pas oublier le travail réalisé par l'AAPPMA, Association Agréée pour la Pêche et la Protection des Milieux Aquatiques, de la Truite de l'Huisne. Créée à Mortagne dans les années 40, elle compte 300 adhérents venus de partout jusqu'à Angers ! En novembre 2012, elle a reçu le Prix international Charles Ritz pour avoir oeuvré à la restauration des cours d'eau et de la qualité de l'eau. Un Trophée doté de 3000 qui servira à poursuivre la restauration de l'Huisne. L'association organise des chantiers de bénévoles. Une dizaine d'entre eux, après avoir nettoyé les berges au « Petit Bois » l'an dernier, y ont ainsi récemment installé une table de repos et des bancs en chêne fourni par la municipalité. En partenariat avec la Fédération de Pêche de l'Orne, l'association lance également un Atelier Pêche Nature ouvert à tous les âges afin de sensibiliser à la sauvegarde des milieux autant qu'à la pêche, ainsi qu'un club mouche. « La pêche à la mouche peut se pratiquer même dans les petites rivières » précise Emmanuel. Le 4 mai, dans le cadre de la sortie Voie Verte, démonstration de pêche à la mouche sur le parcours de Corbon à La Vove. Le 11 mai, en partenariat avec la commune, restauration du cours d'eau puis mise en place de passages pêcheurs et d'un abreuvoir sur 2 ou 3 week-ends. Autres chantiers prévus en 2013.
Informations et inscriptions 07 50 46 32 49 et 06 63 37 27 73. www.peche-orne.fr/ et gestion-milieux-actualités_61_fr.html.


Les enfants de Mauves

Construite en 1997 par la CdC du Bassin de Mortagne, avec trois classes, une garderie, un dortoir, une salle de motricité, une salle des maîtres et un réfectoire, l'école de Mauves accueille 61 enfants du bourg et des alentours (Corbon, Comblot, Courgeon et même Bellême !) : 26 en maternelle, 16 en CP-CE1 et 19 en CE2-CM1-CM2. Il y a trois ans, était créé le Groupe scolaire Mauves-Le Pin-la-Garenne, dirigé depuis six ans par Fabienne Blotière qui se rend au Pin tous les vendredi après-midi. Un vrai regroupement poserait le problème du transport...
Chacune des écoles dispose de trois classes et de trois institutrices. « Le thème du projet pédagogique commun de 2010 à 2013 est « Le portrait ». Nous organisons trois rencontres avec le Pin dans l'année » explique Fabienne. Un voyage scolaire commun, de la maternelle au CE1, aura lieu le 10 mai au Mans avec visite au Musée de Tessé et au zoo de Spay. Puis, le 11 juin, ce sera au tour des plus grands. Le projet pédagogique demande à l'école de respecter trois axes: le parcours d'aide individualisée avec fiche de suivi pour ceux qui en ont besoin, le parcours culturel avec la chorale, le carnet artistique, la Semaine du Goût, le Festival Cinéfilou et enfin l'amélioration des performances de tous les élèves grâce aux lectures, aux échanges poétiques entre les classes. Gérée par les enseignants, la coopérative scolaire permet de financer les photos, les ventes de Noël, de bulbes, de chocolat, d'acheter des jeux.
Prochain achat : un videoprojecteur ! L'Association des Parents d'Elèves participe aux frais du voyage au Mans, à la kermesse de l'école, au spectacle préparé par les enfants. Grâce à ses actions, l'école a pu acheter des jeux supplémentaires, organiser des sorties... Et la commune fournit aussi le lait du matin, le goûter de Noël, elle a offert la cabane à vélos et participe aux voyages. Autant de bons souvenirs pour les futurs collégiens de Mortagne ou d'ailleurs ! On peut rencontrer les institutrices le matin et après la classe. Tél. 02 33 83 80 57.


Mauves, centre modèle et pourtant menacé


Aucun refus de départ depuis plus de vingt ans, week-ends et fêtes compris : les 19 sapeurs-pompiers volontaires (une seule femme !) du Centre de Secours de Mauves sont prêts à intervenir à toute heure. Ils ont même passé des conventions avec leurs employeurs (Mairie, Baert, Jousset, Compain...) pour qu'on les laisse partir sur leur temps de travail si nécessaire. Une dizaine d'entre eux sont ainsi disponibles en journée.
Chef de groupe du Centre malvaisien, arrivé à l'âge de seize ans, le lieutenant Jérôme Cuvilliez compte vingt-et-un ans de service à Mauves. En tant qu'officier, il peut intervenir aussi vers Le Theil ou Tourouvre. Derrière leur rideau de fer, les camions sont flambants neufs : un véhicule de liaison, une ambulance, un camion-citerne rural (rehaussé par rapport aux urbains pour les chemins difficiles) de 2500 litres et un impressionnant camion-citerne d'une capacité de 12 000 litres. « Le seul de la région à pouvoir alimenter en eau les plus gros feux comme celui du bâtiment agricole de St Germain de la Coudre le 2 avril dernier. Il peut approvisionner les autres camions sans point d'eau à proximité et, grâce à sa pompe spéciale et ses deux lignes d'aspiration, se remplir en un quart d'heure ! En 2012, il est intervenu 22 fois... » Géré par le Service Départemental Incendie et Secours ou SDIS, dépendant du Conseil Général, le centre de Mauves est pourtant menacé. Sur les 47 que compte l'Orne, 16 ont été décrétés de trop, ceux qui ont moins de 150 interventions par an. Et Mauves, malgré sa qualité de service irréprochable et ses 200 appels annuels en moyenne, a un handicap : être situé entre deux plus gros que lui, Mortagne et Bellême...
« La caserne restera, c'est sûr, mais nos effectifs sont insuffisants. A Mauves, nous devrions être 30 pour pouvoir espacer les gardes et il faudrait un sous-officier à chaque garde, or je n'en ai qu'un, alors souvent c'est moi... » explique Jérôme qui n'a pas oublié ce Noël où il n'a pu assister à l'ouverture des cadeaux avec ses enfants.

La relève suffira-t-elle pour maintenir en place l'équipe malvaisienne ? 18 jeunes sapeurs-pompiers de 12 à 16 ans sont actuellement en formation le samedi matin et découvrent matériel, techniques, secours à la personne. Un jeune peut obtenir son brevet de cadet à 16 ans et aller aussitôt sur le terrain, accompagné de son tuteur. « On peut être pompier jusqu'à 55 ans et même intervenir jusqu'à 60 ans, rappelle Jérôme. Chacun est placé en fonction de ses capacités. Du secours à la personne jusqu'aux gros incendies, les
profils de pompiers sont très variables »
Des formations aux premiers secours pour tous sont mises en place régulièrement à la caserne et des portes ouvertes ont lieu deux fois par an. Les pompiers vont aussi à la rencontre des gens. L'Amicale des Sapeurs Pompiers organise des activités culturelles,
sociales, sportives. Fanfare et jeunes Sapeurs pompiers défilent aux cérémonies. Pour ceux et celles qui sont intéressés, une fiche des conditions de recrutement est à leur disposition.
Tél. 02 33 81 35 16 et 06 09 01 92 31.

 

 

 

 

 

 


Des chèvres pour voisines !


En 2011, l'association « Terre de Liens » séduite par le projet de deux amies achetait la future ferme pédagogique des Cabrioles. Elles s'y installaient en avril de la même année, réalisèrent les travaux, lancèrent leur jus de pommes puis en 2012 leurs premiers fromages. Aujourd'hui, la ferme avec sa fromagerie bio est dirigée par Déborah Guiot, Elodie étant partie pour d'autres aventures et « Terre de Liens » ayant racheté sa maison afin que la transition soit assumée avec l'aide de bénévoles en attendant un nouvel associé.
Elles ont bien grandi les adorables chevrettes arrivées sur les terres de Mauves il y a deux ans : une soixantaine de poitevines à la traite dont sept alpines. Vingt-quatre autres bébés sont venus encore grossir le troupeau ainsi que deux boucs de Bordeaux prénommés Isidore et Indiana Jones ! Sans oublier les quatre boucs reproducteurs, les deux chèvres angoras à la toison mohair dont on fera des pulls bien doux et les quatre brebis qui musardent au verger. Déborah réalise son rêve de toujours. La jeune femme est native de Bar-Le-Duc, « La ville de Marguerite de Lorraine, aimet-elle rappeler, je me sens chez moi ici, Mauves ressemble aux villages de ma région ! ». Mauves le lui rend bien en offrant des bons pour les enfants à la kermesse annuelle ou des fromages pour la Fête du village. Déborah est titulaire d'un brevet d'Etat d'animatrice socioculturelle. Après avoir travaillé dans un collège de Libourne et avoir étudié la zoothérapie (qui soigne au contact des animaux), elle fut engagée sur candidature spontanée à l'Ecomusée du Perche comme éducatrice Environnement et passa un brevet professionnel de Responsable d'Exploitation Agricole à Sées avec option « lait bio ». Avant d'enfin pouvoir ouvrir sa propre ferme pédagogique caprine et partager avec petits et grands sa passion des chèvres... En un an, la réputation des Cabrioles a grandi dans le Perche et au-delà. Des parisiens rapportent désormais le dimanche soir dans la capitale un peu de notre terroir : jus de pomme bio, lait nature, faisselles, fromages frais, demi-secs ou affinés, moulés à la louche en crottins, pyramides, briquettes, bûches ou coeurs moelleux, à la cendre végétale ou aromatisés d'ail, fines herbes, échalote, ciboulette, poivre, herbes de Provence...On peut aussi réserver des plateaux apéritifs de mini-fromages « clochettes » aux goûts variés tels que miel-lavande. La ferme de Déborah fournit aussi les bons restaurants du coin. La Petite Vallée à Eperrais entre autres a mis à sa carte un riz au lait de chèvre des Cabrioles. Nouveauté attendue pour l'été : les yaourts ! Jusqu'à fin novembre, on trouve les produits des Cabrioles sur les marchés de Bellême le jeudi matin, Mortagne le samedi matin et Margon le vendredi après-midi. Et aux AMAP de la région. Sur place, la boutique est ouverte vendredi de 16h à 18h, samedi et dimanche de 14h à 18h. A partir de 18h, on peut assister à la traite des chèvres. Accueil de classes, groupes et ateliers sur rendez-vous. Stages découverte dès 11 ans certains mercredis d'été :
• 10 juillet « Comment fonctionne une ferme bio »,
• 31 juillet « Comment faire les fromages »,
• 14 août « Transformation textile » (12 par groupe de 8).
Ferme des Cabrioles. La Blanchardière de Landres 61400 Mauves.
Tél. 02 33 73 47 16 et 06 35 46 51 89. www.ferme-des-cabrioles.fr


Mauves et la Communauté de Communes

Créée le 1er janvier 1995, la Communauté de Communes du Bassin de Mortagne qui comprenait jusqu'alors 27 communes, depuis la réforme territoriale du 1er janvier 2013, en regroupe désormais 33. « Nos compétences restent les mêmes, précise Nicolas Laville, chargé de communication, de l'informatique et des achats généraux au sein de la CdC. C'est dans l'intérêt de tous qu'elle s'élargisse.
L'obtention par la CdC de dotations d'Etat permettant de pallier aux besoins de tous est lié à l'implication des communes. Le coût étant réparti sur la masse, une augmentation de services n'entraine pas systématiquement un surcoût d'impôts.
Tout dépend de la gestion de chaque commune qui garde sa propre marge de manoeuvre quant aux compétences optionnelles et facultatives (seuls l'aménagement de l'espace et le développement économique sont obligatoires, détail des compétences sur le site de la CdC). » Premier budget de la CdC : les écoles. Mauves fut la première dont la CdC finança la construction en 1997.
Cette dernière assura également il y a deux ans le changement de la chaudière dont elle pilote à distance par informatique depuis Mortagne le réglage, un facteur d'économies. Les élèves de Mauves bénéficient d'une entrée gratuite à la piscine de Mortagne ou au Carré du Perche. Un Contrat Educatif Local permet d'organiser les animations extra-scolaires. La cantine, elle, relève de la commune en totalité. En 1998, la CdC a financé en partie l'éclairage et la voirie du lotissement Marguerite de Lorraine. Elle envoie des agents pour l'entretien de la voirie du bourg (hormis ce qui relève du Patrimoine). En 2002, la CdC a créé la Zone d'Activités près de l'ancienne gare. « Si une entreprise veut s'y installer, une extension de 35 000 m2 est encore possible » rappelle Nicolas Laville. En ce qui concerne l'aménagement urbain, un Plan Local d'Urbanisme Intercommunal ou PLUI est en cours d'élaboration et entrera en application d'ici quatre ans. En attendant, le dossier des règles d'urbanisme et Plans d'Occupation des Sols ou POS est à disposition de tous, consultable en mairie. Chacun a la possibilité d'y inscrire ses observations et requêtes. Enfin, la commune peut, selon certaines conditions précisées sur le site internet de la CdC, bénéficier d'Aides à l'Amélioration de l'Habitat. Sous certaines conditions (voir « services » sur le site de la CdC), le Centre Intercommunal d'Action Sociale de Mortagne peut apporter son soutien comme l'aide au portage des repas à domicile dont bénéficient plusieurs Malvaisiens ou le service « Mobilis », transport par taxi à tarif préférentiel. Par ailleurs, un Pôle Santé doté de quatre satellites est en préparation. Il réorganisera l'ensemble des prestations médicales de la CdC. Une permanence téléphonique permettra d'orienter chaque demande. C'est le plus gros effort budgétaire actuel de la CdC. Enfin, c'est le SIRTOM du Perche ornais qui gère la collecte des ordures ménagères d'une centaine de communes dont Mauves qui participe à ce budget au sein de la CdC, elle-même adhérente du SIRTOM. 22, place du Général de Gaulle 61400
Mortagne-au-Perche. Du lundi au vendredi 8h30-12h et 13h30-17h (vendredi jusqu'à 16h30). Tél. 02 33 85 35 80. En savoir plus sur www.cdc-mortagne-au-perche.com


Au jardin avec Claudie

   


On ne présente plus cette malvaisienne dont l'arrière-grand-père fit construire la maison proche de la mairie où habite aujourd'hui sa mère et dont les grands-parents, maternels comme paternels, furent artisans bouchers à Mauves ! En 1999, Claudie transformait l'ancienne étable en bordure de rivière, où sa grand-mère gardait vaches et chevaux et où son père menuisier-ébéniste stocka ensuite son bois, en jardinerie-pépinière qu'elle baptisa « Jardins secrets ». Sa passion des plantes redonna vie à ce lieu où l'on vient désormais de partout et de loin pour la qualité des vivaces, rosiers, arbustes... mais aussi pour les conseils et l'ambiance simple et chaleureuse. Un lieu de rencontres, ouvert d'abord et avant tout, Claudie le rappelle, aux Malvaisiens eux-mêmes. « L'hiver a été long, dit cette connaisseuse, tout est en retard d'une quinzaine de jours. En mai, si le potager a la priorité, il est encore temps d'embellir son jardin.
Pour le voir fleuri cet été, il faut se dépêcher de planter les vivaces. Pivoines et clématites commencent à fleurir, on peut ainsi les choisir selon leur couleur et leur taille. Si les pivoines herbacées ont disparu en hiver, on peut opter pour les arbustives à la culture simple et à la structure constante qui se parent de grosses fleurs. Il suffit de les placer au soleil dans une bonne terre améliorée de compost. On a l'habitude de planter les clématites contre un mur ou un grillage mais on peut aussi, grâce à leur variété de couleurs, tailles et fleurs, les associer aux haies, aux arbustes et aux arbres, ou encore les utiliser en couvre-sol ou en pots décoratifs. On les plante à l'horizontale dans un mélange d'un tiers de terre, un tiers de sable, un tiers de compost. Pour protéger leur pied du soleil, rien de mieux que la compagnie d'un petit arbuste ou d'une plante vivace. Sans oublier surtout de pailler avec chanvre, lin, bois déchiqueté, tonte séchée, carton etc... - afin d'économiser les arrosages, d'éviter la pousse des mauvaises herbes et d'améliorer la structure de sa terre. N'oublions pas les plantes aromatiques. Pourquoi ne pas en essayer de nouvelles comme, par exemple, la verveine citronnelle dont on fera, l'été venu, de délicieux sorbets ou des tisanes toniques et digestives... » Et pour se détendre après l'effort, Claudie vous conseille deux ouvrages : « Jardins. Les vrais et les autres » d'Umberto Pasti et Pierre Le-Tan (Flammarion), et « L'année du jardinier » de Karel Capek (10/18).
« Jardins secrets » Rue de la Huchette. Tél. 02 33 73 19 24.


Un patrimoine à préserver

D'abord, il y a l'église Saint-Pierre, inscrite depuis 1975 au titre des Monuments Historiques. La seule des deux églises de Mauves à avoir résisté au temps, Saint-Jean ayant été démolie en 1820. Elle aurait existé dès le 10ème siècle, sa grande nef et son choeur remontant au 12ème siècle, fut remaniée au 13ème siècle. En témoigne son clocher à base carrée avec corniche à trois étages et pointe effilée de forme octogonale. Celle-là même qui reçut la foudre le 26 juin 2011...


Avec l'Association pour la sauvegarde du pont Catinat et du Val de l'Huisne, créée en 1999 pour protéger le pont Catinat d'un projet de garage puis élargie au patrimoine de Mauves fin 2000, la commune a déjà fait restaurer la chapelle du 16ème siècle édifiée par Jehan Goëvrot, médecin du roi François 1er et de Marguerite de Lorraine. Grâce à la Fondation du Patrimoine, la DRAC, au Conseil général, aux dons et réserves parlementaires, le tableau du « Baptême du Christ » a ainsi pu être restauré, toute l'électricité remise aux normes (et heureusement avant la foudre !...), le choeur et le porche refaits ainsi que la charpente et la toiture du clocher. Le 23 février dernier, nombreuse fut la foule à venir, avec l'évêque et les élus, assister malgré le froid à la montée du coq orné des traditionnelles bandelettes multicolores chargées des voeux des Malvaisiens ! Car les célébrations continuent de faire partie de la vie du village et récemment encore des adjoints et conseillers municipaux mettaient la main bénévolement à la dépose du plancher du clocher dont la scierie Germond de Nocé a fourni gracieusement le bois nécessaire. Un geste d'entraide devenu rare qui mérite d'être relevé... « La convention passée avec la Fondation du Patrimoine a permis de doubler les versements mais les travaux sont loin d'être terminés, souligne Jacqueline Mannoni, présidente de l'association de Sauvegarde. Nous devons maintenant déposer le projet de réfection de la toiture de la nef avec le pignon débordant façade ouest. C'est le plus urgent puis il y aura le chauffage, la restauration des anciens bancs à tirette (la place en plus en bout de banc), les vitraux.... »Autre fleuron de Mauves : le pont Catinat dont la commune a fêté le 400e anniversaire en 2010. Construit par Pierre de Catinat, seigneur de la Fauconnerie, à la demande du roi Henri IV juste avant la mort de ce dernier en 1610, sur l'ancien itinéraire romain allant de Rouen à Tours, le vieux pont est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1939. Pont exceptionnel à dos d'âne, courbé, fait de grosses pierres calcaires à cinq arches en plein cintre, escorté d'un petit frère à deux arches sur un autre bras de rivière, il a entrainé, à la demande du Parc Régional du Perche, le classement de ses abords, y compris les berges de l'Huisne, en site majeur à protéger et valoriser. Comme le rappelle l'architecte des Bâtiments Historiques, Anne Chevillon « Tout site classé implique un
périmètre de protection d'au moins 500 mètres. Et toute modification du bâti doit être soumise à autorisation, l'authenticité des matériaux traditionnels respectée y compris portes et entourages de fenêtres. » Mais le vieux pont Catinat réclame des soins urgents. Autant dire des travaux énormes qui interrompront la circulation durant plusieurs semaines. Un permis de construire va être déposé auprès du Préfet de région et de la DRAC (Direction Départementale des Affaires Culturelles). Une aide de l'Etat est attendue. « On ne peut toucher à la structure du pont, il faut prévoir un passage de voitures à sens prioritaire, un passage piétons, un écoulement. On espère le chantier pour 2014... » conclut Jacqueline Mannoni qui, main dans la main avec la mairie, n'a de cesse de sensibiliser l'ensemble des intervenants à cette urgence. Un autre élément du patrimoine malvaisien attend des soins rapides : le lavoir communal. Situé en bordure de l'Huisne, au bas de la motte médiévale de l'ancien château détruit par les anglais à la guerre de Cent Ans puis du manoir où vécut Marguerite de Lorraine, clos sur trois côtés, fait de briques et bardages de planches, couvert d'une toiture en petites tuiles de pays, il dispose d'un plancher mobile lui permettant de s'adapter aux niveaux de la rivière. Madame Moreau qui fut secrétaire de mairie de 1948 à 1988 se souvient qu'elle y allait jusqu'à l'arrivée de l'eau sous pression en 1952 et des premières machines à laver... Refait plusieurs fois, il a maintes fois subi le vent dans ses tuiles mais aussi des dégradations et incivilités... Répertorié à la Fondation du Patri- moine, il attend qu'on le rende plus résistant aux intempéries et difficile à détériorer. Ce qui a un coût et ne pourra être réalisé qu'avec les dons de toutes les bonnes volontés. On peut adresser des dons à L'Association de Sauvegarde, Mairie de Mauves, par chèque à l'ordre de la Fondation du Patrimoine, en précisant bien « église » ou lavoir ». Pour être membre de l'Association, des formulaires d'inscription sont à disposition.
On peut également écrire à Jacqueline Mannoni, présidente, par mail à jmannoni@orange.fr


Nouvelle vie pour le Grenier à Sel !


On l'aperçoit au fond d'une cour commune, à proximité de l'ancienne Halle aux Grains démolie en 1851. Ce bâtiment de hauteur impressionnante (16 mètres !), à l'instar de beaucoup d'autres, aura été « grenier du roi » jusqu'à la Révolution. C'est là qu'on entreposait le sel que la population devait acheter chaque année à prix fixé en petite quantité appelée « sel de devoir pour le pot et la salière ». Le sel était jadis le seul moyen de conserver les aliments, d'effectuer les salaisons et de sécher poissons et viandes. La gabelle, impôt indirect sur le sel, fut d'abord une taxe temporaire instaurée en 1246 par Saint Louis. Elle devint permanente sous Philippe VI de Valois qui l'étendit à tout le royaume. Elle provoqua, dès le 14ème siècle, plaintes puis véritables soulèvements au 16ème ainsi que contrebande le long de la Loire par laquelle on acheminait le sel depuis les marais d'Atlantique. Les régions n'étaient pas toutes traitées de la même manière, ce qui occasionnait nombre de trafics pour payer le sel moins cher. Ce monopole royal, entreposé dans les greniers à sel qui y disposaient de tribunaux pour toutes les contraventions relatives à la gabelle, récolté au 17ème et 18ème par des agents dits « gabelous » sous la houlette des fermiers généraux, représentait environ 6% des revenus royaux. Très impopulaire, la gabelle fut abolie le 1er décembre 1790 par l'Assemblée Nationale Constituante. La taxe sur le sel réapparut sous Napoléon 1er et ne disparut définitivement qu'en 1945. Pour les férus de linguistique, on doit au sel notre terme de salaire. En effet, utilisé sous l'empire romain comme monnaie d'échange, le sel se transforma plus tard en « salaire » du latin « salarium » qui signifie ration de sel !
Le grenier à sel de Mauves, bâtisse solide dotée de rampants et hauts pignons, d'une corniche moulurée et de chaînes d'angle en pierre de taille, daterait de la fin du XVe siècle. Un petit jour cintré à son pignon est, par où passaient les oiseaux de proie, permettait de ventiler les combles.
Le grenier fut revendu en 2011 par madame Moreau dont le grand-père, monsieur Duteil, l'avait acheté en 1886 pour 10 700 francs avec deux hectares et la moitié de la cave (voir plus loin). En cherchant dans ses archives, madame Moreau a retrouvé trace d'une vente à Marie-Françoise Catinat, épouse Levayer, décédée en 1792 à Paris, la femme la plus riche du Perche révélera la vente des Biens Nationaux. Le 5 thermidor de l'an II (juillet 1794), ses héritiers le vendent par adjudication aux époux Béguin. Jusqu'à la fin du 19ème s'ensuivent une série de reventes où la cave est toujours traitée à part, une cloison de briques la coupant en deux, d'anciens vendeurs en ayant gardé une partie ! Il a fallu attendre 2009 pour que madame Moreau puisse racheter à des voisins la seconde partie de sa cave et pouvoir enfin vendre son grenier... N'ayant jamais servi de maison, ni classé ni inscrit mais situé dans le périmètre du pont Catinat, sa toiture effondrée, le grenier de Mauves a donc été racheté par une sculptrice et la chargée de production d'une compagnie de danse contemporaine. « Nous avons eu un coup de coeur pour le Perche puis pour cette bâtisse et avons aussitôt pris contact avec l'architecte des Monuments Historiques afin qu'elle valide notre projet. Le nôtre lui a plu, elle en avait refusé d'autres, jugés trop sages ou trop fous. » Avec des artisans du pays, Géraldine, petite-fille de maçon, et Anne n'ont pas hésité à mettre la main à la pâte et appris à monter des murs en pierre. Sa séparation enfin abattue, la fameuse cave servira d'atelier à Géraldine. « Nous réutilisons tout ce que nous pouvons : moellons, briques, planchers... Nous voulions respecter l'aspect massif et rare de la bâtisse, inventer quelque chose de contemporain qui s'adapte à son style. » Sur la façade eu regardant la rivière, une très haute ouverture a été réalisée pour éclairer les quatre étages. Ni velux ni chien assis ni gouttière mais une discrète lucarne de toit. Même l'antenne a été cachée. Les murs ont juste été repris ici et là à la chaux, la toiture isolée. A l'intérieur, un simple escalier de béton dessert les étages à la décoration sobre. Le tandem espère bien pouvoir emménager cet été et accueillera avec plaisir sur rendez-vous les Malvaisiens qui le souhaitent.
www.geraldineperrierdoron.com


Des chambres d'hôtes dans l'ancienne auberge !


Bien des Malvaisiens se souviennent encore de l'Auberge du Cheval Blanc pour y avoir célébré noces, baptêmes ou communions...
L'auberge ayant fermé il y a une trentaine d'années, cette belle maison 19ème , dont la date « 1646 » à la cave laisse supposer qu'elle fut reconstruite sur une plus ancienne, a depuis lors été occupée par des particuliers. Revendue il y a trois ans à Nicole et 32 Michel Saubestre, commerçants en centrales d'aspiration (affaire reprise par leur fils à Courgeon), percherons depuis vingt-cinq ans, venus de Mortagne après avoir habité Feings et Loisail et passionnés de décoration, y ont fait trois ans d'importants travaux souvent eux-mêmes, ayant à coeur de conserver carrelages, cheminées ou escalier d'origine. L'ancienne auberge dispose aujourd'hui de deux superbes chambres d'hôtes avec salles de bains (dont l'une classée 4 Epis aux Gites de France), d'une salle à manger donnant sur le jardin où sont servis les copieux petits déjeuners, d'une piscine chauffée et d'un bassin regardant vers la rivière. Elle ouvre ses portes cette semaine !
« La maison Catinat », 82 rue Catinat tél. 02 50 77 11 01 et 06 60 43 45 47 www.lamaisoncatinat.fr

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